" Annoncer
le pire a toujours grandi le messager à ses propres yeux. L’opinion,
elle, a moins de raison de cultiver le désastre. Et si le pire
n’était pas si sûr! S’il existait de bonnes
nouvelles"? (cité) M. Poirot-Delpech. C’est
ce que tentent de démontrer les marchés financiers au cours du
mois sous revue, avec des performances
incontestables.
Dégradation de l’économie réelle, récession sans fin au
Japon, dépréciation des monnaies, affaiblissements du
système bancaire en nombre de pays, dispersion et perte du
pouvoir politique, exacerbation de la compétition et
du pouvoir de l’entreprise multinationale, déceptions de
nombre de résultats sociaux, déstabilisation financière
et économique, perspective d’un
ralentissement de la croissance mondiale avec une offre toujours
importante et une demande
déficiente, se sont conjugués à une sévère correction
boursière estivale.
Les reculs boursiers successifs, conjugués à la baisse du
dollar américain, ont ramené la majorité des indices
boursiers aux niveaux du début de l’année. Depuis cette
correction, les grandes places boursières sont vigoureusement
reparties à la hausse, sous l’effet du changement radical de
l’interprétation des grandeurs économiques.
Les concepts et les modalités de la gestion mobilière
particulière et institutionnelle évoluent rapidement dans
un monde financier globalisé. Les investissements s'orientent
de plus en plus vers une recherche accrue d’un
compromis entre le risque, qui peut offrir de grands rendements,
et la sécurité qui assure dans la gestion de
l’incertitude. La théorie financière classique montre que l’efficacité
d’un portefeuille s’obtient en optimisant les
proportions d’actifs non risqués mais peu performants et d’actifs
risqués. Il existe aujourd’hui un éventail d’investissements
capables de maintenir le pouvoir d’achat, sans risque, mais
peu attractifs (3,5 %) : actuellement une
gamme importante de placements, allant des OPCVM de court terme
aux obligations de long terme, permettant de
panacher l’investissement pour obtenir une répartition
optimale en placements de court ou long terme, risqués ou
moins risqués selon le besoin de trésorerie de court terme, l’appréhension
des marché financiers et l’aversion au
risque.
Tout ceci dépend des horizons d’investissement et de la
définition du risque du client particulier et institutionnel :
La gestion du choix entre une gestion sécurisée et une offre
dynamique relève des desiderata des souscripteurs, du
volume de la trésorerie et de leurs appréhensions des marchés
financiers. Aux clients sensibles aux aspects d’information,
de reporting, de tarification, Gravier Gestion offre un conseil
patrimonial global, avec l’arrivée de
l’Euroland. |