Énergie Emploi

Énergie Emploi

 

J'AI LU, J'AI SU
ET...J'AI VAINCU!


La vie, le développement (et parfois la survie) d'une entreprise passent impérativement par l'information.Il faut savoir ce que font les concurrents. Il faut savoir si vos idées n'ont pas été volées. Il faut connaître toutes les découvertes dans les technologies de son métier. Il faut pouvoir réagir très vite quand on se trouve mis en cause, à tort ou à raison.
Rien n'est secret. Il suffit de trouver les publications et les bonnes sources.
Dans toutes les centrales de renseignements, d'importants moyens financiers et humains sont consacrés à la consultation attentive de tout ce qui est publié (écrit, TV, radios, internet) dans le monde. Les hommes ne sont pas de simples lecteurs, ils pratiquent une gymnastique intellectuelle qui leur permet de bien mémoriser et de trouver des liens d'une information à l'autre.
Vous n'avez pas besoin du budget de la C.I.A, mais vous pouvez travailler comme cette agence, à votre échelle.
Être "intelligent" c'est à la portée de tous!

 

Touché, coulé!

L'exemple extrême de la "non intelligence" est récent. Une célèbre marque de camembert risque de couler (sic) tout simplement parce que les fabricants avaient négligé de faire mettre en place par des spécialistes une cellule prévisionnelle de communication de crise tandis qu'un contrôle de qualité se déroulait. Précaution indispensable avec un produit à risques. Le résultat : des réactions mal contrôlées, pas de réponse cohérente à des articles mal

documentés ; pas d'action rapide, hormis une mise en cause d'un crémier belge, opération "portes ouvertes" dont les visiteurs n'étaient pas des consommateurs européens et un "coup de gueule" non argumenté du directeur général du fromager.
"L'intelligence", c'est comme l'assurance. Elle est chère tant qu'on ne s'en sert pas. Les dirigeants de la société fromagère n'ont plus guère de solutions à sortir de leur boîte!

Pourquoi?

La mondialisation, la concurrence, les procédés à la limite du banditisme, etc., tout cela fait qu'un dirigeant d'entreprise doit s'informer. Il y a nécessité de savoir ce qui a été fait, se fait et va se faire dans votre secteur professionnel, mais aussi de chercher : tenter de savoir si une campagne de promotion (ou de

dénigration) ne va pas vous être nuisible. De prévoir que vous trouverez un écho favorable auprès d'un journaliste en cas de "pépin"...
En fait, il y a de multiples raisons raisonnables d'utiliser les services d'un spécialiste en "intelligence".

Comment? Combien?

Déterminer ses besoins avec votre futur conseiller en "intelligence". Il aura besoin de tout savoir sur votre entreprise, votre métier. Il faut tout avouer, même l'inavouable! A partir de cet examen, un cadre de travail - assez souple - sera déterminé. C'est seulement à partir de cette définition qu'un budget sera établi.
Ce seront les besoins qui détermineront les coûts. Depuis quelque temps, des journalistes se spécialisent dans ce nouveau métier, car il ne s'agit pas seulement de lire, il faut interpréter, rédiger des synthèses voire créer un bulletin interne confidentiel. Ces hommes (appelons-les des veilleurs)

ne sont pas particulièrement "gourmands" en matière salariale. Les dépenses importantes sont générées par les achats de publications, le matériel de reprographie, le volume et le rythme de diffusion des informations, etc.
Le budget pourrait paraître conséquent pour une petite entreprise. Mais rien n'empêche que des PME-PMI se concertent si elles évoluent dans le même secteur sans être concurrentielles. Elles peuvent se grouper en créant une société de presse (capital 2 000 francs), partager les frais, les moyens techniques et se "payer" l'homme de la situation.

Qui?

Surtout ne pas succomber à la tentation d'aller chercher dans le secteur des attachés de presse. Il y a des réelles compétences pour vanter et vendre un produit (voir page 6) mais la veille et la communication de crise sont des métiers très différents. C'est du côté des journalistes qu'il faut se tourner. Rigueur, rapidité, esprit de synthèse,

curiosité de tout, cerveau "éponge" assimilant le maximum d'informations, reliant rapidement deux faits différents qui deviennent une nouvelle cohérente et utile, ignorance des horaires bureaucratiques....Ce sont des qualités journalistiques applicables à la veille "intelligente" et à la communication de crise.


 

 

François DEBARGE, journaliste
Tél. 06 85 17 15 66
CV: SIF 1 FD 2 
Cv in extenso
LECTURES

- "L'Intelligence économique. Les yeux et les oreilles de l'entreprise", par Bruno Martinez et Yves-Michel Marti, Les Éditions d'Organisation, 1998.

- "Les Armes secrètes de la décision", par Patrice Allain-Dupré et Nathalie Duhard, Gualino Éditeur, 1996.

- "la Veille technologique et l'intelligence économique", par Daniel Rouach, Presses universitaires de France, 1999.


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