Lettre ouverte adressée à AXA
Très mécontent du comportement à mon égard, des dirigeants de l'association France Énergie Emploi, association que vous hébergez en votre centre administratif et dont vous financez toute l'activité, je me dois de vous signaler les faits.
Cadre en recherche d'emploi, j'ai rencontré son directeur, Monsieur Bossu à la
Maison du Développement, de l'Activité Économique et de l'Emploi Paris
14, fin 98 et celui-ci m'a donné rendez-vous
à votre centre le 8 janvier 99, pour que je crée un site internet pour l'association.
C'est ce que j'ai ensuite fait durant plus de 14 mois sans que l'on m'en donne les moyens réels et nécessaires.
J'ai du investir personnellement des dizaines de milliers de francs pour pouvoir travailler dans des conditions minimales acceptables (à titre d'exemple, j'ai du placer une barrette de mémoire m'appartenant (elle y est encore), dans un des
cinq pc où j'ai été amené à assurer de la maintenance technique, entre autres tâches annexes).
Jamais Monsieur Bossu n'a voulu remplir les documents de déclaration à la CNIL, bien que je lui ai présenté en temps et en heure, puis fréquemment rappelé.
Les logiciels que j'ai obtenu d'éditeurs, par mes demandes spécifiques d'assistance pour mon travail de création, développement, maintenance, animation de site m'ont été repris par Monsieur Bossu alors qu'ils m'étaient encore nécessaires.
Un curieux incident :
La veille au soir, du jour où le portier de l'immeuble AXA a été boxé par un stagiaire, celui-ci, mécontent de ne pas être mis en charge de la sus-dite prestation de service "création d'un site internet pour l'association", m'a très vivement, fortement et longuement injurié, haranguant les autres stagiaires, et ce, dans un périmètre très restreint, ouvert et très légèrement cloisonné, d'où à l'évidence, l'encadrement et Monsieur Bossu, présents, ne pouvaient rien manquer ; cependant ceux-ci se tinrent coi.
Personnellement désireux de continuer et mener à bien le travail que j'avais commencé, peu enclin à ce mode de confrontation et n'étant partisan du recours à la violence, qu'au cas où celle-ci soit légitime, dans un acte d'autodéfense nécessaire à la préservation de mon intégrité, je n'ai pas recherché un tel dénouement, et l'on sait ce qu'il en advint le lendemain.
En contrat "dynamicadre" en septembre 99 aucune aide ne m'a été prodiguée alors que l'entreprise ne mettait à ma disposition aucun des moyens techniques prévus au contrat cosigné par Monsieur Bossu, m'obligeant de nouveau à utiliser mon matériel personnel, et
de ce fait je n'ai pas souhaité continuer de la même manière le mois suivant. Aucune des rémunérations et défraiements prévus ne m'ont été versés, alors que l'entreprise a sciemment trahie ses engagements. A
l'association, on m'a parlé de possibilités d'embauches en entreprises
moyennant prise de participations financières.
J'ai assumé ce travail dans ces conditions déplorables et abusives, à l'association, dans l'espoir, qui s'est avéré bien illusoire, d'être aidé dans mon repositionnement professionnel, car, entre autres restrictions à mon indispensable marketing, il ne m'a jamais été fait de publicité dans le "journal" expédié au réseau et mon mini-cv n'y figurait jamais.
Mes demandes répétées de validation de ce travail n'ayant jamais été prises en compte, je n'avais pas de raison de continuer à faire profiter l'association de cette maquette/projet active de site internet, fruit de mon seul travail, ne recevant aucune considération en retour ; Monsieur Bossu allant même en mars 2000, jusqu'à me téléphoner pour me dire que je ne m'étonne pas, car l'informaticien du président allait faire des modifications sur le site, ce dernier voulant y faire du conseil juridique en
ligne. Cette énumération de disfonctionnements
éthiques associatifs, n'est pas exhaustive*. En recherche d'emploi, on est amené à prendre sur soi, à déployer des trésors de diplomatie, à donner du temps au temps, mais fatalement, tôt ou tard les caractères se dévoilent, la vérité apparaît et il faut se rendre à l'évidence de l'escroquerie morale subie, déplorer que vous puissiez héberger de si curieuses et peu recommandables pratiques, et par solidarité et devoir citoyen, dans toute la mesure du possible, les dévoiler afin que d'autres, plus vulnérables, n'aient pas à en pâtir. |